A qui le titre de champion du monde F1 2007
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john.rst90
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RSminator2
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RON DENNIS PAS TROP FAIR PLAY
RON DENNIS PAS FAIR PLAY
1 - Une erreur de droit
A l'issue du Grand Prix d'Interlagos, les Commissaires déclenchent une enquête concernant Williams et BMW en raison d'un soupçon de non-conformité de leur carburant, pour cause de relevés de températures présumés en dehors de normes imposées par la FIA lors des ravitaillements. Ils décident finalement de ne pas sanctionner ces équipes, ce qui aurait conduit à leur déclassement et donc par ricochet au sacre de Lewis Hamilton. Quelle est la motivation de cette décision ? L'absence de certitude quant-aux mesures effectuées. Les explications sont convaincantes : on ne condamne pas sans preuves. Comment déclasser deux équipes sur le fondement de relevés qui ne sont pas fiables (ni les relevés de températures extérieures ni ceux des réservoirs n'étaient garantis) ?
Déçue d'avoir tout perdu cette saison, Mclaren décide de faire appel de la décision. Dès cet instant, Woking s'engouffre dans une spirale de laquelle elle ne pourra plus se sortir. En effet, dès le début l'équipe motive son appel par la volonté d'obtenir des éclaircissements sur la réglementation relative au niveau de température acceptable des carburants. Première erreur puisque juridiquement cela n'a aucun sens : on ne fait pas appel d'une décision pour obtenir une interprétation d'une règle. Il existe d'ailleurs une procédure particulière à engager auprès de la FIA pour ce genre de questions. L'objectif d'un appel est d'obtenir la décision inverse de celle qui a été prononcée, et il convient d'apporter des éléments de preuve à l'appui de sa requête. On ne peut pas reprocher à Mclaren d'avoir exercé son droit en contestant la décision des Commissaires Brésiliens. En revanche, les motivations avancées laissent dubitatifs.
2 - Des erreurs de communication
En déposant ses conclusions, l'avocat de Mclaren, Maître Mill, fait son travail et réclame logiquement que la décision soit révisée et que Lewis Hamilton remporte le sacre mondial sur tapis vert. Il ne pouvait en être autrement car une plaidoirie reposant sur des demandes d'explications n'aurait eu, nous vous l'avons expliqué, aucun sens juridique. Cependant, lorsqu'il soutient qu'on ne peut condamner une équipe sans condamner (et déclasser) ses pilotes, la situation pourrait paraître franchement comique voire ridicule si son coté pathétique ne devait nous priver d'en sourire, étant donné les circonstances sous-jacentes de l'affaire d'espionnage.
Les dirigeants de Mclaren martèlent cependant toujours le même discours : "Nous ne voulons pas d'un titre sur tapis vert. Ce n'est pas le but de ce procès." Evidemment, cette position ne peut être comprise étant donné que leur avocat vient de plaider exactement le contraire. Soit Maître Mill n'a pas respecté les prescriptions et consignes de son client, soit Mclaren a menti sur ses véritables intentions en formulant cet appel. Pour schématiser, le discours de Woking est : "Nous ne souhaitons pas obtenir le résultat que nous plaidons." Alors, pourquoi le plaider a-t-on envie de rétorquer ?
Cette grave erreur de communication ne peut qu'être très mal perçue car elle apparaît clairement entâchée de mauvaise foi : Mclaren n'a pas été jusqu'au bout des choses en assumant sa volonté de faire casser la décision qu'elle attaquait. En s'obstinant à ne pas retirer son appel tout en sachant pertinemment que ce dernier n'avait pas l'ombre d'une chance d'aboutir étant donné qu'il était impossible de prouver la culpabilité des BMW et Williams, Mclaren a manqué de respect à Kimi et au sport en général.
A aucun moment Monsieur Dennis ou un dirigeant de Mclaren n'a adressé le moindre message de félicitations à Kimi. Seul Norbert Haug de Mercedes ainsi que les deux pilotes 2007 Alonso et Hamilton ont félicité sportivement le nouveau champion du monde.
L'affaire est maintenant terminée, mais après 5 ans de collaboration entre Kimi et Mclaren, on ne peut qu'être attristés de constater l'attitude de Ron Dennis et de son équipe vis à vis de leur ancien pilote.
Frédéric M.
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1 - Une erreur de droit
A l'issue du Grand Prix d'Interlagos, les Commissaires déclenchent une enquête concernant Williams et BMW en raison d'un soupçon de non-conformité de leur carburant, pour cause de relevés de températures présumés en dehors de normes imposées par la FIA lors des ravitaillements. Ils décident finalement de ne pas sanctionner ces équipes, ce qui aurait conduit à leur déclassement et donc par ricochet au sacre de Lewis Hamilton. Quelle est la motivation de cette décision ? L'absence de certitude quant-aux mesures effectuées. Les explications sont convaincantes : on ne condamne pas sans preuves. Comment déclasser deux équipes sur le fondement de relevés qui ne sont pas fiables (ni les relevés de températures extérieures ni ceux des réservoirs n'étaient garantis) ?
Déçue d'avoir tout perdu cette saison, Mclaren décide de faire appel de la décision. Dès cet instant, Woking s'engouffre dans une spirale de laquelle elle ne pourra plus se sortir. En effet, dès le début l'équipe motive son appel par la volonté d'obtenir des éclaircissements sur la réglementation relative au niveau de température acceptable des carburants. Première erreur puisque juridiquement cela n'a aucun sens : on ne fait pas appel d'une décision pour obtenir une interprétation d'une règle. Il existe d'ailleurs une procédure particulière à engager auprès de la FIA pour ce genre de questions. L'objectif d'un appel est d'obtenir la décision inverse de celle qui a été prononcée, et il convient d'apporter des éléments de preuve à l'appui de sa requête. On ne peut pas reprocher à Mclaren d'avoir exercé son droit en contestant la décision des Commissaires Brésiliens. En revanche, les motivations avancées laissent dubitatifs.
2 - Des erreurs de communication
En déposant ses conclusions, l'avocat de Mclaren, Maître Mill, fait son travail et réclame logiquement que la décision soit révisée et que Lewis Hamilton remporte le sacre mondial sur tapis vert. Il ne pouvait en être autrement car une plaidoirie reposant sur des demandes d'explications n'aurait eu, nous vous l'avons expliqué, aucun sens juridique. Cependant, lorsqu'il soutient qu'on ne peut condamner une équipe sans condamner (et déclasser) ses pilotes, la situation pourrait paraître franchement comique voire ridicule si son coté pathétique ne devait nous priver d'en sourire, étant donné les circonstances sous-jacentes de l'affaire d'espionnage.
Les dirigeants de Mclaren martèlent cependant toujours le même discours : "Nous ne voulons pas d'un titre sur tapis vert. Ce n'est pas le but de ce procès." Evidemment, cette position ne peut être comprise étant donné que leur avocat vient de plaider exactement le contraire. Soit Maître Mill n'a pas respecté les prescriptions et consignes de son client, soit Mclaren a menti sur ses véritables intentions en formulant cet appel. Pour schématiser, le discours de Woking est : "Nous ne souhaitons pas obtenir le résultat que nous plaidons." Alors, pourquoi le plaider a-t-on envie de rétorquer ?
Cette grave erreur de communication ne peut qu'être très mal perçue car elle apparaît clairement entâchée de mauvaise foi : Mclaren n'a pas été jusqu'au bout des choses en assumant sa volonté de faire casser la décision qu'elle attaquait. En s'obstinant à ne pas retirer son appel tout en sachant pertinemment que ce dernier n'avait pas l'ombre d'une chance d'aboutir étant donné qu'il était impossible de prouver la culpabilité des BMW et Williams, Mclaren a manqué de respect à Kimi et au sport en général.
A aucun moment Monsieur Dennis ou un dirigeant de Mclaren n'a adressé le moindre message de félicitations à Kimi. Seul Norbert Haug de Mercedes ainsi que les deux pilotes 2007 Alonso et Hamilton ont félicité sportivement le nouveau champion du monde.
L'affaire est maintenant terminée, mais après 5 ans de collaboration entre Kimi et Mclaren, on ne peut qu'être attristés de constater l'attitude de Ron Dennis et de son équipe vis à vis de leur ancien pilote.
Frédéric M.
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